Continuons en disant que la science va parfois un peu, comment dire euhhhh un peu loin ! Tiens... je suis tombé sur une étude [11] il y a peu, même si elle n’est pas récente, où les chercheurs racontent que "le fait d’être tenté à la nourriture pourrait venir d'anomalies dans l'activité du cerveau" et donc que font-ils à votre avis ? La réponse est qu’ils envoient des ondes dans les zones concernées pour freiner les tentations. J’en suis rester coi !! Je ne sais pas vous, mais quand je lis "anomalies dans le cerveau" je me dis que ça va vraiment beaucoup trop loin !
La science, à force de s'obstiner sur les détails qui est nul autre que le corps, n’a t-elle pas oubliée qu'il y a un océan sans fond de possibilités qui ne relève pas de la matière.
L’homme aussi va parfois, un peu comment dire euhhh… beaucoup trop loin ! Prenons un seul exemple qui suffira à étayer la chose même si l’on pourrait y remplir une bibliothèque... Plus récemment, à contrario du dernier exemple cité et pour faire le lien avec cette guerre qui nous touche à cause de son ennemi, le Covid-19. Il se tourne sur l’argument de certaines recherches qui auraient pour but de démontrer que fumer ne serait pas un facteur de risque de développer une forme grave de Covid-19, et aurait même des vertus protectrices, s’appuie principalement sur des études qui constatent un taux particulièrement bas de fumeurs chez les patients en réanimation atteints du Covid-19. Un exemple parmi d’autres : une méta-analyse en preprint [12] a été particulièrement diffusée pour soutenir cet argument. Elle s’appuie sur pas moins de 13 études menées sur des patients hospitalisés en Chine.
Ces études sont à manier avec précaution à cause de groupes « parfois » difficilement comparables. La prévalence du nombre de fumeurs au sein de la population générale et la prévalence de fumeurs dans l’étude sont établies à partir de méthodologies et de définitions de la consommation de tabac différentes.
Par ailleurs, cette prévalence plus faible de fumeurs chez les patients en réanimation doit être analysée à la lumière d’autres facteurs sociodémographiques, et notamment en fonction de l’âge des patients. Ainsi, chez les personnes âgées, la prévalence de fumeurs tend à être inférieure [13] à la prévalence de fumeurs dans la population générale. Or, la plupart des patients hospitalisés pour formes graves de Covid-19 sont des personnes âgées, principalement des hommes. Il est donc difficile de conclure de cette faible proportion de fumeurs en réanimation, que fumer pourrait conférer une protection contre la maladie à l’ensemble de la population.
Également, une étude française publiée en preprint le 21 avril 2020 [14] a tenté de mieux prendre en compte les facteurs confondants identifiés dans les publications antérieures. Suggérant que les fumeurs actifs pourraient, dans une certaine mesure, être protégés contre l’infection par SARS-CoV-2.
Enfin, même s’il est important de souligner que les facteurs de risques établis de sévérité du Covid-19, tels que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les pathologies respiratoires chroniques ou le diabète sont plus fréquents chez les fumeurs, comme le rappelle une récente revue de littérature publiée dans Nicotine and Tobacco Research [15]. Les patients ayant des maladies inflammatoires chroniques des bronches comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (dont le tabagisme est la principale cause) sont très vulnérables au Covid-19. Se tourner vers la cigarette pour prévenir le développement de la maladie n’est donc pas indiqué et l’arrêt du tabac chez les patients présentant des comorbidités est une priorité.
Donc je peux m'avancer en disant que des études peuvent être menées à la hâte, que certains éléments peuvent être occultés et peuvent toutefois être publiées même si elles sont incomplètes. Certains éléments viennent contrarier la pensée et peuvent remettre en doute ce que l’on est sensé savoir, à savoir que le tabac est néfaste... la science reste toutefois un puis sans fond qui permet d’avancer et se montrer révolutionnaire mais celle-ci à ses failles... alors méfiance !
Il est logique de ce douter qu’en attaquant les voix respiratoire les effets du Covid-19 peuvent être fatal aux fumeurs... Non il y a des études on ne cherche pas plus loin et même on se rassure en ce disant que fumer, de ce fait, c’est pas si mal... Une sombre réalité !
Cette émotion de peur, dénote bien notre capacité à ne penser qu’à court terme. Pour preuve, quand on assiste au fait que la vente de substituts nicotiniques délivrés en pharmacie a été t-elle, suite à la récente médiatisation d’une possible action protectrice de la nicotine contre le Covid-19, alors que « comme on a pu le voir », l'observation sur les données scientifiques ne permettaient nullement d'en conclure que la nicotine aurait un effet protecteur contre la maladie... un arrêté a été obligé de poindre dans le but de restreindre la délivrance des substituts nicotiniques (libre accès ou non) jusqu'au 11 mai 2020 afin de prévenir les risques sanitaires liés à une consommation excessive ou un mésusage de ces médicaments et de pouvoir garantir leur disponibilité dans un seul, le sevrage tabagique [16].
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