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- Albert Einstein -






Quand l'odorat s'en mêle :

Une équipe de chercheurs américains s’est penchée, en 2013 sur les effets du stress sur notre odorat. Wen Li, chercheur en psychologie, est le principal auteur de l’étude. Selon celle-ci, lorsque un état d’anxiété se développe, son réseau s’unifie avec celui de l’odorat.

Notre environnement pourrait-il avoir une meilleure odeur lorsque nous sommes heureux ? Les chercheurs américains de l’université de Wisconsin ne savent pas répondre à cette question, mais dans l'étude publiée par la revue The journal of neuroscience, ils affirment avoir établi un lien entre la perception des odeurs et l’état d’anxiété. Selon les scientifiques, une odeur neutre peut être perçue comme désagréable lorsqu’une personne traverse un moment de stress.

"En temps normal, lorsque le cerveau traite une odeur, seul le système neuronal olfactif est activé.

Et bien que les circuits cérébraux impliqués dans le traitement de l'odorat et de l'émotion se situent anatomiquement à proximité l'un de l'autre, leurs interactions demeurent limitées", rappelle Wen Li. "Mais lorsque l'anxiété se développe, le système émotionnel participe au flux de traitement olfactif. On observe alors un réseau unifié entre les deux systèmes. Il semble que l'anxiété provoque un recâblage des circuits impliqués dans le traitement des odeurs, permettant à des données émotionnelles de s'introduire dans ce circuit, avec pour finalité le fait de ressentir de mauvaises odeurs" [7].

Ces résultats pourraient aider d’autres experts à comprendre les conséquences de l’état de stress.

À en croire une étude (2017) de l'Université de Maastricht, le surpoids est vu à tort comme un problème essentiellement médical, alors que beaucoup se joue dans la tête. Interrogée par le quotidien De Morgen, la chercheuse Anne Roefs explique les mécanismes qui nous poussent à trop manger.

"Certains sont génétiquement prédisposés à l'impulsivité, sont plus attirés par les aliments et plus sensibles à la surconsommation de nourriture. Cependant, c'est alors que les pensées et le comportement jouent un rôle primordial. Simplement leur dire de manger moins et de bouger plus, c'est comme dire à quelqu'un de dépressif 'sois plus optimiste'. Non, il faut agir sur les schémas de pensées et de comportements".

Beaucoup de personnes mésestiment effectivement ce qu'elles mangent et voient la nourriture comme une récompense en se disant par exemple "Je mérite cette tranche de cake". Une consolation ou un remède contre le stress. Inconsciemment, elles ingurgitent beaucoup de calories, même si ce ne sont certainement pas que les dépressifs qui se ruent sur les en-cas sucrés. "Parfois, on ne se rend tout simplement pas compte qu'on mange du sucré chaque fois qu'on est stressé et qu'on grignote tous les soirs devant la télévision", déclare Roefs.

Aussi la professeur Anita Jansen tente-t-elle de diminuer l'envie de manger des participants par "l'exposition". Elle demande à la personne de sentir longuement son plat favori. Si initialement, l'envie de manger augmente, elle diminue ensuite. Le but de l'opération est de montrer aux patients qu'ils sont capables de résister à cette impulsion. Après huit sessions, ils avaient perdu trois kilos de plus que les participants du groupe de contrôle qui bénéficiaient d'avis classiques.

Roefs mise également sur la thérapie cognitive, car les personnes qui souhaitent maigrir se sabotent souvent par des réflexions du style "Je mérite cette tranche de cake, parce que je travaille dur". La thérapie cognitive apprend à ces personnes à plutôt se dire 'j'ai travaillé dur, donc ce soir je peux faire quelque chose d'agréable', explique la scientifique au journal De Morgen [8].

Dans une étude publiée en 2017, des chercheurs estimaient notamment que les preuves sont encore insuffisantes en ce qui concerne les bénéfices de la pleine conscience sur les habitudes alimentaires, du sommeil et du contrôle du poids [9].

Malgré toute notre bonne volonté, il n’est pas toujours facile de faire des choix alimentaires équilibrés chaque jour. Et pour cause : de nombreux facteurs entrent en compte dans ce processus majoritairement inconscient. D’après une étude menée par les chercheurs de l’université de Floride du Sud, aux Etats-Unis, les odeurs occupent une place très importante parmi ces facteurs.

L’équipe voulait comprendre, de façon détaillée, comment les odeurs ambiantes liées aux aliments peuvent influencer les choix alimentaires, et plus exactement, comment elles peuvent nous pousser à choisir des aliments sains ou de la malbouffe. Ils ont ainsi réalisé plusieurs tests, dont les conclusions ont été publiées par la revue Journal of Marketing Research.

 a) Satisfaire le cerveau

Au cours du premier, ils ont exposé environ 900 enfants à des odeurs de pizza ou de pommes pendant qu’ils faisaient la queue à la cantine. Résultat : le jour où l’odeur de pomme était présente dans la salle, 36% des participants ont privilégié la malbouffe. C’est le même pourcentage que dans le groupe témoin, qui n’a respiré aucune odeur particulière. Mais le jour où le parfum de pizza a envahi la cantine, seuls 21% des participants ont choisi la malbouffe. Pourquoi ?


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Nutrition & les limites de la science